Camille Bardin

Camille Bardin a 24 ans et est originaire d’Aix-en-Provence. Issue d’une famille italienne et parisienne, c’est tout naturellement que sa passion pour la mode, et plus globalement l’Art, a grandi avec elle. Après une licence d’économie et de gestion à la faculté d’économie et de gestion d’Aix-Marseille Université (AMU) et une spécialisation en commerce et économie à dynamique internationale (International Program in Business and Economics, IPBE) entre AMU et l’International Business School de Beijing Foreign Studies University, elle intègre le master des métiers de la mode et du textile d’AMU pour développer des compétences créatives propres à ce secteur.

Par ailleurs, elle a également effectué un stage long au sein d’une marque française de jeune créateur de lingerie, ce qui lui a permis d’approfondir ses connaissances managériales en les appliquant au marché du textile et de l’habillement. À l’issue de ce master, elle a intégré le master recherche de l’Institut d’administration des entreprises d’Aix-en-Provence pour préparer son entrée en thèse en marketing.

Elle souhaite explorer en profondeur l’étude des comportements de consommation dans le secteur de la mode, de l’habillement, et des arts. Actuellement en première année de doctorat en sciences économique et de gestion, en spécialité marketing, ses recherches touchent notamment à l’impact que peut avoir le lancement d’un produit « upcyclé » sur les relations entre les consommateurs et les marques.

Parallèlement à ses études, elle a toujours pratiqué la danse, qui reste sa première passion. L’Art, et plus particulièrement la danse, n’ont jamais quitté son quotidien et ont construit celle qu’elle est aujourd’hui. Sa personnalité, sa façon de me tenir et sa vision de la vie ont été forgées par cet art qu’elle pratique depuis l’âge de 4 ans. La danse et la musique, généralement liées, ont façonné sa créativité, ce qu’elle appelle son univers, à la fois doux, saccadé et sensuel.

Mon expérience du confinement

« Aujourd’hui, mardi 26 octobre 2020, j’ai essayé d’écrire mon témoignage du confinement. Seulement, il est difficile pour moi de décrire mon ressenti face à cette situation alors que nous n’en sommes toujours pas sortis. Comment témoigner de ce que l’on a « vu, entendu, perçu, vécu » lors d’un événement, quand celui-ci n’est pas terminé ? Alors que nous sommes au début de la deuxième vague du COVID-19, le couvre-feu a été instauré. Et l’on entend, dans les médias, que l’hypothèse d’un nouveau confinement de la population par région n’est pas exclue.

À ce jour, je suis toujours angoissée, mais je ne peux pas déterminer si cela provient du contexte actuel, rythmé par la peur instaurée par les médias et le gouvernement, et privée de tous loisirs (culture, sport, monde de la nuit), ou de ma propre incapacité à gérer stress et émotions face aux évènements de la vie courante. »