Alice Beaumond
« Danser libère mes émotions, me relie avec moi-même et mes sensations intérieures. »
La danse a très vite été essentielle à Alice Beaumond. Après un bac scientifique, s’engager dans un parcours artistique constituait pour elle un désir profond. Parallèlement à une licence arts du spectacle spécialisée dans l’art audiovisuel, elle suit, depuis trois ans, une formation professionnalisante de danse contemporaine. Elle intègre en 2019 la compagnie universitaire DANSE’AMU, qui lui permet d’expérimenter une aventure collective, la connaissance de soi par la confrontation aux autres et l’approche d’un équilibre vivant entre cours technique et création-interprétation.
Dès son plus jeune âge, mes parents la sensibilisent à l’art et la culture et elle développe très vite un goût pour l’expression corporelle. Elle pratique la danse depuis l’âge de 4 ans : danse contemporaine, modern-jazz et classique. Au fil du temps, elle prend conscience que la danse contemporaine correspond à son univers, à ce à quoi elle aspire. Elle s’investit dans différents projets de danse contemporaine au fil des années.
Par ailleurs, elle est très tôt spectatrice lors de nombreuses représentations et festivals. Elle mesure aussi la force de la transdisciplinarité en expérimentant le cirque (7 ans), le violon (10 ans) et le théâtre (3 ans).
En 2018, elle entame une licence en arts du spectacle, spécialisée dans l’art audiovisuel à Aix-Marseille Université tout en suivant une formation professionnalisante de danse contemporaine au Cafedanse, à Aix-en-Provence. Elle intègre Danse’AMU en juin 2019 et entreprend, en janvier 2020, la création d’une pièce courte, Le Banquet, avec trois autres membres de la compagnie.
Mon expérience du confinement
« Le confinement, une vraie pause de la vie vécue à toute allure. Un moment qui m’a offert l’opportunité de m’accorder du temps sans, pour une fois, avoir l’impression de me mettre en retard face au monde qui, lui, continuait sa course effrénée. Plus seule à contre-courant. Je me suis enfin autorisée à flâner, goûter au temps du silence. Ce fut un moment doux, un temps de recueillement, d’écoute profonde, de mise au point, de joie… »