Katharina Teucher

Katharina Teucher a rejoint la direction de la communication d’Aix-Marseille Université début 2020 en tant que chargée de communication dédiée aux instituts d’établissement, de nouvelles entités universitaires formées autour de thématiques fortement interdisciplinaires et qui associent formation et recherche de haut niveau autour du concept international de la « graduate school ». Dans le cadre de ses missions, elle est également chargée de promouvoir et de valoriser l’interdisciplinarité de manière plus globale, en étant investie dans la coordination et la valorisation de la deuxième édition du Festival ‘Jeu de l’Oie’, projet collectif exemplaire dans la création du lien entre diverses disciplines. Après avoir passé de nombreuses années dans la coordination de congrès internationaux et l’animation de communautés scientifiques dans le domaine médical, l’organisation du festival lui a permis une immersion rapide et formatrice dans l’environnement universitaire et le domaine des sciences humaines et sociales.

Mon expérience du confinement

« Confinement 1.0 : confinée dans une nouvelle ville et après deux mois dans un nouveau travail. Avec un membre de ma famille, en visite d’Allemagne, qui est alors resté coincé à Marseille pendant deux mois. Malgré toute l’incertitude et l’inquiétude, face à ce virus encore inconnu, et la peur de mettre en danger mes proches… le premier confinement avait ce côté inédit et exceptionnel qui m’a permis de me concentrer sur l’essentiel, ma famille, mon travail, d’expérimenter de nouveau l’ennui, d’inventer de nouvelles activités avec ma fille de 2 ans, de me réjouir de choses simples, d’être dans la contemplation, l’observation, sans les mille et une choix d’activités habituels.

Confinement 2.0 : une lassitude qui s’installe. Moins d’incertitude, moins d’inquiétude mais un vrai manque de projection, comme vécu par tant d’autres. Et néanmoins : la chance de pouvoir continuer à travailler (cette fois-ci sans garder l’enfant à côté), on garde le rythme, on sait désormais faire avec, on vit au jour le jour. La tête dans le guidon, pas le temps de trop y réfléchir, un festival doit être organisé, réinventé, réajusté… alors, on se reprojettera un peu plus tard, les temps plus propices vont revenir ! »